Temps forts de la communication associative
A retenir :
La vie de l'association est marquée de « temps » de communication (appelés aussi "marroniers").
Préparer la communication d'une action prévue ou réagir à un événement imprévu sont les deux facettes d'une même démarche : quel message faire passer ?
La taille et l'activité de l'association déterminent les « temps » de la communication. Dans de nombreux cas, la communication va se focaliser sur l'assemblée générale. Dans d'autres, des opérations à destination du grand public vont générer la diffusion de messages.
L'assemblée générale
C'est un « temps » de communication par excellence. Trop souvent, elle est vécue comme une obligation et un exercice de lecture de rapports. Trop souvent encore, elle n'est perçue que comme un temps de communication interne. Or, elle peut et doit être l'occasion de s'ouvrir vers l'extérieur, de faire connaître ce qu'on a fait, mais surtout ce que l'on va faire.
Une seule question à se poser pour être efficace : Comment communiquer l'essentiel et non pas le flot d'informations statutaires?
Les événements marquants
Les événements prévus et prévisibles : il peut s'agir de la présence de l'association à un forum, à une manifestation sur la voie publique, seule ou avec d'autres partenaires, du lancement d'une opération, d'une prise de position avant un débat parlementaire, de l'organisation d'une convention nationale, de l'accueil d'une délégation étrangère. Là encore, la taille de l'association, en clair, son poids médiatique, va déterminer les canaux et les outils à utiliser.
Les événements non prévus : ce sont les plus difficiles à gérer parce qu'ils laissent peu de place à une préparation de la communication et qu'ils peuvent accroître la « demande » des médias.
Certains sont extérieurs à l'association mais peuvent, ou doivent souvent, appeler une réaction :
- une décision ou une déclaration politique,
- un drame humanitaire,
- un tracé d'autoroute,
- une découverte médicale,
- un arrêté municipal,
- l'implantation d'une nouvelle usine,
- la pollution d'un cours d'eau,
- etc.
D'autres sont internes :
- scission au sein de l'association,
- départ spectaculaire de certains membres,
- crise ouverte sur la stratégie ou sur les positions à prendre par rapport à des événements extérieurs,
- etc.
La gestion de ces événements est d'autant plus délicate que la communication devient un enjeu : qui parle, pour dire quoi et au nom de qui ? Et plus l'association sera importante, plus la pression médiatique sera forte.
Que les événements soient internes ou non, la communication doit, avant d'agir, répondre à ces deux questions : qui est habilité à parler ? quel message diffuser ?