Communiqué de presse
A retenir :
Un bon communiqué de presse doit être court pour être efficace et repris par les médias.
Le communiqué est le module de base de la communication
La rédaction d'un communiqué et sa transmission à la presse ou aux autres médias supposent que l'on ait répondu au préalable à plusieurs questions :
Quelle pertinence ?
L'élément le plus difficile à déterminer, surtout pour une jeune association, est la nature de l'information susceptible d'intéresser les médias et au-delà leur public. Les associations, pas plus que les autres acteurs de la vie sociale, n'ont un droit particulier. Seule l'expérience de l'association et la consultation régulière des supports auxquels elle s'adresse lui permettra de « sentir » si cela vaut de la peine d'envoyer un communiqué
Quels éléments clés ?
Un bon communiqué se construit avec un titre, une introduction et un développement articulé autour de deux ou trois idées-force. Il n'est pas trop long : 20 à 25 lignes au plus.
- Le mot « communiqué » n'est pas un titre.
- Il peut apparaître en référence sous le logo de l'association. Le véritable titre doit mettre en relief une information.
- « L'association X a tenu son assemblée générale » n'est pas un titre.
- « L'association X : 120 secouristes formés en un an », en revanche retiendra davantage l'attention du journaliste.
L'introduction, de quatre ou cinq lignes, doit se suffire à elle-même. Si le communiqué est réduit à une « brève » dans un journal, elle doit contenir les éléments essentiels : quel événement, quelles personnes, quand et où ?
Le développement, comme son nom l'indique, va « amplifier » les éléments contenus dans l'introduction. Il doit suivre une logique et les informations qu'il contient doivent s'enchaîner. Il suffit tout simplement de « lister » ces informations, de faire un tri et de les articuler au mieux. Un communiqué n'est pas un procès-verbal. Il ne peut donc être exhaustif.
La conclusion n'est pas une obligation. Trop souvent, elle exprime un voeu pieux qui n'apporte rien en termes d'information. Les mots « donc » ou « en conséquence » ne suffisent pas pour donner du tonus à une pseudo-conclusion.
A qui l'envoyer ?
Tout dépend de l'importance qu'on attribue à son communiqué. Il peut être envoyé à la rédaction centrale s'il s'agit d'une prise de position concernant un événement relaté dans l'ensemble du journal. Il peut être dirigé vers une rédaction détachée s'il s'agit de faire connaître une information purement locale, dans la sphère de l'arrondissement, du canton, voire du village.
La Presse Quotidienne Régionale (PQR) est un bon relais pour les associations : Liste PQR en Alsace
Quand l'envoyer ?
La date est fonction du sujet. Pour annoncer une action et pour le faire savoir par voie de presse, il faudra envoyer le communiqué 10 à 15 jours avant l'événement. Pour relater un événement (une assemblée générale, par exemple) ou pour prendre position dans un débat d'actualité, le plus tôt sera le mieux. Sinon l'information risque de perdre de sa fraîcheur et d'être reléguée en mauvaise position dans la hiérarchie de l'information.
Certains périodiques spécialisés (mensuels) ne transmettent l'information que si elle leur parvient très tôt - parfois 2 mois avant l'événement .
Quelles retombées ?
Le meilleur résultat n'est pas toujours celui que l'on pense. Trop souvent, les associations jugent l'efficacité de leur communication à l'aune des communiqués qu'elles parviennent à faire diffuser. Il s'agit plutôt de savoir qui a lu le communiqué. L'expérience montre que les longs communiqués, s'ils parviennent à passer, ne sont pas lus. On doit ajouter que la meilleure des retombées est l'article de presse suscité par l'envoi d'un communiqué et non pas la publication intégrale de ce dernier.
On entend souvent dire que les journalistes ont mal interprété, c'est-à-dire mal retransmis le contenu du communiqué. Peut-être faut-il s'interroger sur la clarté et le caractère opportun du communiqué.